Le chat dans les civilisations anciennes :

 

    Il y a longtemps dans l’Egypte ancienne le monde était considéré comme un ensemble harmonieux d'éléments intimement liés entre eux. Le chat est une partie infime de cette vision, il était l’animal divin et faisait l’objet d’un culte. La cohabitation félins-humains en Egypte est liée selon toute vraisemblance à l'agriculture. En effet, le Nil, qui coule de l'Afrique équatoriale vers la Méditerranée, apporte des eaux riches en matières organiques qui permettent aux Egyptiens de développer une agriculture florissante malgré le climat aride. Le stockage des grains attire les rongeurs, qui eux-mêmes attirent les chats. En chassant les rats, le chat élimine le vecteur de la peste, et en chassant les serpents, il sécurise les foyers de son territoire. Le chat est donc au départ un animal protecteur pour ce peuple d'agriculteurs, mais il est aussi apprécié pour son caractère doux et tranquille.

    La déesse de la fécondité et de la joie, Bastet était fille et épouse de Râ, dieux du soleil et elle était représentée comme une femme aux proportions harmonieuses, dotée d’une tête de chat. Le peuple avait interdiction de tuer un chat sous peine de grave punition, cependant les prêtres eux, immolaient les chats élevés dans leurs temples, en offrande pour la déesse. Parfois Osiris et Râ étaient aussi représentés sous forme de chat. Avec ses yeux si mystérieux le chat fut mis en relation avec la lune et aussi assimilé à l’astre qui éclairait les amoureux.     

 

                                                                

 

Lorsqu'un chat mourrait, son propriétaire se rasait les sourcils en signe de respect et de tristesse. Le deuil durait 70 jours, le temps de la momification de l'animal. De nombreuses sépultures montrent que les Egyptiens souhaitaient être enterrés à côté de leur chat.

                                          

 

Les germains eux, ne ce sont pas intéressé aux chats avant leur conquête romaine, le chat avait une place dans leur mythologie mais il avait la place d’un animal sauvage qui tirait le char de la déesse Freyja mère de la vie et de la fécondité.